Nathalie FONTAINE
Dès le titre de son deuxième recueil, « DEMAIN », Nathalie Fontaine ouvre déjà l’espace, nous anime d’un élan. L’ensemble de ses textes, délicats comme des aquarelles, est porteur d’une respiration, d’un souffle. Nathalie Fontaine effleure de son regard tendre et profond, les choses et les êtres. Il est rare d’être touché par une écriture qui vous murmure, intimement, que la vie est là, toujours, au cœur même du chagrin le plus profond. De la fragilité surgit la force. Évoquant le Kintsuki, Art japonais délicat qui transforme la fêlure de la porcelaine en la soulignant au lieu de la rendre invisible. Un Art de la transformation, métaphore heureuse de notre humanité et Vérité de la Poésie. C’est ce que nous offre Nathalie Fontaine dans ce recueil.
Nathalie FONTAINE vit dans la Manche. Elle a été professeur de français et de littérature, a travaillé dans la fonction publique. Passionnée par les livres, membre d’un cercle de lecture, elle est profondément engagée dans la transmission de la littérature.
Format 10 x 21 cm, 78 pages ; intérieur, tirage numérique sur papier Munken lynx 120 g/m2 ; couverture avec rabats, tirage numérique sur papier Rives Tradition blanc naturel 250 g/m2. Prix de vente 12 € (+ 4 € de frais de port). Pour deux exemplaires les frais de port s’élèvent à 6 €, au-delà nous contacter.
Vous pouvez télécharger le BONdeCOMMANDE.pdf et envoyer un chèque de 12 € à l’ordre de «Galerie 175 – Editions du Chameau» à Editions du Chameau, 15 rue Mélingue 14000 CAEN.
Quelques textes du livre :
A ma fille Nolwenn Je suis la route devant moi tracée par des femmes au ventre lourd Qui les yeux fardés avancent en silence au son de leurs blessures Les cornemuses patientes leur font toutes ensemble un cortège d’amour intense terrible et doux Fleurie de mille cris tu seras Celle par qui la vie se donne fière et debout Près Tout Près Des Hommes
Demain il sera trop tard entre jade et ivoire fit la voix sévère Demain peut-être dis-le au hêtre répondit la douce voix de l’enfant
L’oiseau est mort sur le sentier la fleur a perdu jusques au souvenir de sa corolle le chemin s’est égaré le ciel a pleuré gris En moi c’est tout noir noir de l’ombre de ta main et de ton sourire Le vent a pris mon cri dans ses voiles et la terre mes gémissements
J’ai souvenance d’un jardin le ventre enceint d’herbe lourde pétales las vasques surannées J’ai souvenance d’un jardin la clématite y faisait l’amour avec la pierre le sang des roses se mêlait à l’eau claire des pervenches J’ai souvenance d’un jardin mes mains ont tissé la couche senteurs pourpres et reflets de soie J’ai souvenance d’un jardin mon corps en sa désespérance s’est endormi pâle à l’ombre lointaine de tes pas
Le bon de commande :